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Historique de Brax

HISTOIRE SUCCINCTE DE BRAX

 acienne carte napoléonienne

Brax fut autrefois un lieu fortifié dépendant du Compté de L'ISLE-JOURDAIN et jusqu'au XVIIème Siècle eut pour Seigneurs la noble famille des MONTFORT… et notamment Géraud de MONTFORT, juge royal et bailli d'AUTERIVE, et Pierre de MONFORT, conseiller au Parlement de TOULOUSE en 1582. Les armes des MONTFORT se trouvent sous le porche de l'église moderne de BRAX, très mutilées et provenant de l'ancienne église démolie au XIXème Siècle. (Ces armes se trouvent également sur l'une des clefs de voûte de l'église de BOULOGNE-sur-GESSE). Un Jean de MONTFORT fut Capitoul de TOULOUSE en 1468, en 1483 et en 1484.

D'où provient le mot de Brax ? Peut-être du bas latin BRACIMUS, venant lui-même du Gaulois BRACU soit vallée, marais (ancien français BRAI et ancien provençal BRAC, d'où BOUE). En suivant les archives municipales, du vieux français et déformation de BOIS (à l'époque le bois de BOUCONNE arrivait jusqu'à BRAX, relais de chasse, d'où la présence d'un château. (Henri IV, grand chasseur y aurait séjourné vers 1600.)), le petit village voisin de PIBRAC voulant dire en ce cas : près du BOIS. Aux historiens de trancher ! … A noter sur ce point que les revenus de BRAX servaient de caution à TOULOUSE au sujet des servitudes que Toulouse possédait en forêt de BOUCONNE et que BRAX y possède toujours.

Ancienne carte napoléonienne

Les archives de la Commune remontent à Françoise de SEYSSES, dame de BRAX qui avait acheté le village à une autre dame, Marie DUCOS, seigneuresse de BRAX. (On connaît un acte du Parlement de TOULOUSE du 18 juin 1581 à ce sujet). La nièce de cette dame devait épouser Jean de POLASTRON et on peut estimer que c'est aussi la date de la construction, sur le ruisseau de la "Chauge", de ce château élégant avec ses hauts pignons et ses fenêtres mansardées qui fait l'orgueil du village actuel. La tour, le donjon et la chapelle ont hélas ! disparu vers la Révolution. En 1628, le château appartenait à la famille de PINS qui devait, à nouveau, en hériter à la fin du XIXème Siècle et le conserver jusqu'en 1939. C'est le comte de PINS-MONTBRUN qui était le maire de BRAX avant, pendant et après la Grande Guerre de 1914-1918.

Entre ces dates, le château avait appartenu aux familles de POLASTRON, LAHILLERE et de HERISSON. Le dernier des HERISSON possède une très belle pierre tombale dans l'église actuelle (bas-côté de droite). C'est à la fin du XVIIème Siècle, à la suite d'un séisme, que fut érigée une statue du CHRIST, la face tournée vers l'Occident : monolithe de 3m de haut à base carrée développée ensuite en colonne octogonale, ce monument rappelle que le 21 juin 1660 la terre trembla à Brax.

Ancienne photo de Brax

La première église a dû être consacrée vers 1511 par l'évêque de PAMIERS (on le sait par un texte de l'évêque offrant une cloche à l'église). L'église fut inaugurée en 1865 par M. de SAINT FELIX, curé dès 1848, qui consacra sa vie et sa fortune à cette édification et à celle du PRIEURE, pour lequel il légua 800F de rente or perpétuelle pour son entretien et le maintien de l'enseignement gratuit dans le village. Le tombeau de sa mère se trouve derrière le maître autel. Après 1901, on perd la trace de cette donation…

Le château a été acheté en 1967 par l'Association des ENFANTS INVALIDES qui l'a aménagé en "Centre de Rééducation de l'Ouie et de la Parole". On y éduque environ 90 sourds-muets ou malentendants.

De 199 habitants à la fin de la Grande Guerre, il regroupe environ 1000 habitants en 1974. Au dernier recensement de mars 1999, Brax compte 2086 habitants et 2616 au 1er janvier 2013.

 

 

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