
Il existait un autre lavoir non bâti, qui faisait aussi office d'abreuvoir pour les animaux. Il était situé au bord du Couget, proche de l'intersection de la rue du Vidalet et de la rue du Couget. Lors de la construction du chemin de fer, un passage sera délimité à cet endroit pour les piétons et les bestiaux; il permettait ainsi aux habitantes du hameau des Cigareaux d'aller laver leur linge à ce lavoir, plus proche de leur domicile. Ce passage piétons sur la voie ferrée a été supprimé dans les années 2000.
Lieu de travail:
La lessive était faite 2 à 5 fois par an, aux périodes où il y avait peu de travaux dans les champs; plus tard, la lessive se fit plus fréquemment : vers 1900 une fois par mois, puis vers 1930 une fois par semaine...
La lessive prenait plusieurs jours : un jour pour chaque étape :
- le trempage
- le décrassage
- le coulage
- le rinçage, essorage, séchage
Le linge à blanchir était mis à tremper à la maison, puis disposé dans une cuve en bois ou en pierre, avec de la cendre (récupérée et tamisée) et parfois des plantes telle la saponaire. Il était ensuite arrosé d'eau chaude que l'on récupérait, que l'on réchauffait et reversait. Cette opération nommée coulage durait une journée. Ce procédé dura jusqu'à l'invention de la lessiveuse au début du XXe siècle.